Jimmy Scott

Genre jazz, male vocalists, vocal jazz, jazz vocal, easy listening

James Victor Scott, connu sous le nom de Jimmy Scott ou encore sous le surnom de Little Jimmy Scott, est un chanteur de jazz américain, né le 17 juillet 1925, à Cleveland, dans l'État de l'Ohio des États-Unis.

Troisième de dix enfants d’Arthur Scott et Justine Stanard-Scott, James Victor Scott a vu le jour à Cleveland, le 17 juillet 1925.

Pendant l’absence souvent répétée de son père ne pensant qu’à boire, à jouer et à courir après les femmes, Jimmy tente l’expérience du chant auprès de sa mère au piano avant de participer au chœur d'enfants dans une des églises de Cleveland. Entre temps, il travaille dans de différents emplois afin d’aider sa mère adorée pour nourrir sa famille.

Déjà à douze ans, il est connu comme chanteur de Cleveland depuis qu’un professeur de choral l’a fait chanter pour la première fois Ferdinand the Bull, une chanson adaptée d’un dessin animé du même titre de Walt Disney.

Un comédien, Tim McCoy, venu d’Akron, le remarque et l’embauche en le faisant chanter dans des clubs et, un jour, toujours en compagnie de l’acteur, il réussit à se sauver en douceur pour échapper à la police parce qu’il est non seulement mineur.

En 1938, une année tragique, sa mère meurt dans un accident de la circulation, tuée par un chauffard ivre, et le père décide de l’abandonner avec ses frères et sœurs. Peu de temps après, il est atteint du syndrome de Kallmann qui se caractérise par l'arrêt de la croissance, de la puberté et par la conservation de sa voix d'enfant.

À 20 ans, le jeune homme part pour New York.

Il y entame une carrière de chanteur professionnel et, avec le temps, intègre l'orchestre de Lionel Hampton, en 1948, au côté de Quincy Jones, avec qui il enregistre un disque. La chanson Everybody's somebody's fool qui devient très vite un succès. Le briseur de cœur fait sensation, et sa voix, comparable à celle d'une femme, comme celle de Billie Holiday, attire le public.

Il signe, en 1955, un contrat de Savoy Records permettant la naissance de deux albums dont un avec le pianiste aveugle, Ray Charles. Mais le propriétaire, Herman Lubinsky, est malhonnête, ruine sa carrière, en l'empêchant d'enregistrer pour d'autres labels.

Sa carrière est bloquée.

En 1962, il enregistre l’album Falling in Love Is Wonderful, chez Tangerine Records, propre label de Ray Charles, qui restera seulement quelques semaines dans les bacs, puis retiré à cause de l’histoire du contrat encore maintenu avec Savoy Records.

La situation se répète en 1969 avec le producteur d’Atlantic Records qui avait mis un visage d’une femme noire sur la couverture de l’album The Source pour empirer le mystère, en parlant de la voix du chanteur : toute sa carrière, Jimmy Scott est considéré comme un monstre de foire.

Jimmy Scott sombre alors dans l'oubli et retourne à Cleveland, travaillant comme aide-soignant dans un hôpital, puis comme commissionnaire bagagiste dans un hôtel.

Il a fallu attendre trente ans, précisément en mars 1991, pour recevoir une voix qui l’émouvra à jamais : Sire Records lui demande de chanter Someone to Watch Over Me pour les funérailles de Doc Pomus, grand compositeur de blues américain. C’était le dernier souhait du défunt qui, trois semaines plus tôt, avait murmuré le nom de l’artiste abandonné à l’oreille de sa fille.

Au cœur des funérailles, Little Jimmy Scott chante le titre prévu, ce qui fait craquer Seymour Stein, le producteur de Madonna, qui lui offre sa nouvelle chance : tout le gratin des artistes le redécouvre et Warner Bros lui fait un contrat pour cinq albums.

David Lynch le fait apparaître dans les derniers épisodes d’une mini-série mondialement connue, Twin Peaks, où il chante "Sycamore Trees" dans la loge noire.

Ainsi Little Jimmy Scott fait son retour en scène avec l’album All the Way, sorti en juin 1992, pour lequel il a reçu un Grammy Award.

Viennent par la suite Dream en 1994, Heaven en 1996 et Holding Back the Years en 1998 comprenant toutes les reprises de la musique pop dont une de Sinéad O’Connor, une des versions de Prince : Nothing Compares 2 U

Un documentaire Jimmy Scott, If You only Knew lui a valu en 2004 un Audience Award.

En 2007, bien qu’inlassable, il continue de travailler sur des mélodies, Jimmy Scott reçoit, en ce 23 mars, un National Endowment Jazz Master Award.

Jimmy se marie avec Jean McCarthy, le 31 décembre 2003, au Covenant Community Church à Cleveland.

Ils vivent à New Jersey et, selon les dires, ils seraient déplacés quelque part à Las Vegas.

http://www.jimmyscottofficialwebsite.org


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